Que l’on soit pour ou contre l’obligation vaccinale, un immense malaise secoue nos forces militaires. Le document que vient de publier Gallia Daily est explosif ! Tous aux abris !
« J’ai compris ce jour là qu’il serait plus facile pour moi d’envoyer ce caporal-chef dix fois à Verdun ou à Uzbin, plutôt que de réussir à lui faire renier ses principes ». Colonel X, chef de corps d’un régiment de cavalerie.
J’avais depuis plusieurs mois des échos par mes camarades militaires sur des cas isolés de refus de vaccinations de soldats d’unités classiques ou spéciales, d’effets secondaires graves (notamment Service action et FS), de rapatriements sanitaires ou disciplinaires d’opérations extérieures ou encore de faux vaccins donnant droit à de vrais certificats, le bruit courant que des unités spéciales étaient beaucoup moins « réellement vaccinées » que d’autres … Mais l’addition de cas isolés connus ne suffit pas à en faire une règle et n’en fait que des exceptions… Seule une enquête sérieuse pouvait mettre en perspective l’ampleur du phénomène !
Il a fallu que ce soit un discret groupe Telegram Gallia Daily, basé aux Etats-Unis dans le Delaware, qui dévoile fin novembre un immense malaise tel que l’armée française n’en a pas connu, et je pèse mes mots, depuis la fin de la guerre d’Algérie. Même si les plus légalistes des carriéristes ne voient pas où est le problème et peuvent réfuter une telle assertion… L’obligation vaccinale pour les militaires loin d’être une simple grenade dégoupillée fait l’effet d’une bombe à fragmentation psychologique dans cette frange de la population qui n’est pas à risque….mais paye apparemment le prix fort des effets secondaires physiologiques et psychiques des injections destinées à la lutte contre la Covid 19.
Dans ce contexte de défiance la 3ème dose de vaccins ARNm imposée au personnel des armées devrait encore plus saper le moral des troupes déjà bien atteint et, en sus, le climat de suspicion et de dénonciation ne fera qu’empirer ! ….Surtout si les autorités mettent en place des dispositions implacables pour l’injection effective de ce « rappel ».
De l’adjudant-chef au général en passant par une femme de militaire, ces témoignages reflètent une tension extrême et révèlent des failles beaucoup plus profondes que la fameuse « tribune des militaires » du printemps dernier, relative aux finalités de la mission assignée aux armées, parce qu’elle concerne l’ensemble les militaires en activité et touche non seulement les esprits mais aussi les corps.
Ils sont l’expression d’une profonde détresse que l’autorité, directement responsable de la politique sanitaire, cherche à tout prix à dissimuler.
Par ses décisions, considérées comme iniques, le gouvernement a mis des hommes et des femmes en porte-à-faux avec leur conscience, le devoir de servir au mieux leur pays et celui d’obéir au « politique » …qu’ils soient hommes du rang ou généraux ils ont choisi le métier des armes en acceptant d’offrir au pays leur vie en sacrifice ultime. L’obligation vaccinale apparaît donc à une grande majorité d’entre eux comme une trahison de la confiance qu’ils font à la nation et au gouvernement républicain qui la dirige.
A travers la lecture de ces témoignages émouvants et poignants, on comprend que, malgré toutes les invasions et les crises subies que nous avons traversé et que nous traversons, que la belle âme chevaleresque française, celle dont la flamme brûle encore sous l’Arc de Triomphe, est encore bien vivante chez nos soldats de France, en parfaite continuité avec celles des générations passées. Il y a un esprit français qui brûle dans ces témoignages, un esprit guerrier de résistance, une élégance, un panache à la française, une hauteur de vue. Le général de division X (en activité) est de la trempe des grands chefs qui ont écrit les pages glorieuses de l’histoire de France. Son analyse de la situation et des différentes « forces en présence » révèlent une belle intelligence prenant en compte la globalité du problème… mais ce chef sait aussi avoir le souci du jeune engagé que la vaccin a rendu inapte au service ! Il livre aussi un constat ciselé et instructif sur le rapport entre le militaire, fût-il à l’échelon le plus élevé, et le pouvoir politique.
A travers les mots et la réflexion très poussée d’un colonel, commandant un régiment de cavalerie, ont sent vibrer les fibres d’une tradition militaire multi-séculaire et l’on perçoit la grandeur d’âme de l’officier français.
Les six autres personnes témoignent aussi magnifiquement de ce qu’est le peuple français, au plus profond de lui même. Sous couvert d’anonymat, (mais repérables par certains détails), ces lanceurs d’alerte de l’institution militaire, souhaitent relever celle-ci d’une inexorable atteinte morale et physique. Ils espèrent que leurs cris d’alarme soient entendus au sommet du pouvoir et que soit mis un terme à cette politique militaro-sanitaire !
Alain Bexon
Morceaux choisis des témoignages recueillis par Gallia Daily
Colonel Antoine X : chef de corps d’un régiment de cavalerie
[…] Nous avons longuement discuté de ce sujet avec plusieurs cadres du BOI [état major] de mon régiment Il m’est alors apparu avec assez d’évidence que nous allions nous trouver face à plusieurs types de profils : des soldats vaccinés volontairement, des soldats vaccinés par dépit, des soldats faussement vaccinés et des soldats non vaccinés prêts à résister. Quatre catégories de soldats, ce qui est déjà une aberration alors que toute notre mission consiste à créer de l’efficacité en créant de la symbiose, c’est à dire de la cohésion.[…]
Malgré cela, il y aurait des soldats qui ne pourraient pas passer sous les radars, ou simplement qui refuseraient de se plier à l’impératif et qui refusaient même l’idée d’avoir un faux. Il y a eut quelques cas. Je pense notamment à un caporal-chef, qui refusait désespérément de se faire vacciner, mais qui refusait aussi de faire un faux certificat, par principe, car il refusait d’avoir un passe-droit, car il voulait se montrer solidaire avec ceux qui ne pouvaient pas avoir de faux ou qui ne voulaient pas. Je l’ai reçu cinq fois dans mon bureau, pour essayer de le convaincre. Il m’a expliqué qu’il avait peur de perdre son travail et d’être renvoyé de l’armée, car il a une fille de quatre ans, un prêt, des parents vieillissant. Je lui ai expliqué que c’était une raison de plus pour lui de jouer profil bas et d’accepter l’idée d’avoir un faux certificat, pour rester militaire.
Ce caporal-chef m’a répondu qu’il ne pouvait pas s’y résoudre. Vous savez ce qu’il m’a répondu ? Il m’a dit «Je ne peux pas supporter l’idée que je doive me soumettre et perdre mon âme pour avoir le droit d’élever ma fille normalement. Je préférerais que ma fille grandisse sans père, plutôt qu’elle grandisse en étant fier d’un père qu’elle ne peut admirer que parce qu’il s’est couché et à ramper».
J’ai compris ce jour là qu’il serait plus facile pour moi d’envoyer ce caporal-chef dix fois à Verdun ou à Uzbin, plutôt que de réussir à lui faire à renier ses principes. J’ai compris que j’allais devoir le virer. Ou plutôt que, à travers moi, l’armée allait le virer. […]
Général de Division X
[…] Face au traitement qui est réservé à nos subordonnés, nous n’avons aucun pouvoir. J’ai personnellement essayé de faire entendre une voix discordante, comme certains collègues, cela a été inutile. J’ai essayé de faire remonter les plaintes que je recevais de certains chef de corps, cela a été inutile. J’ai écrit plusieurs lettres, transmettant des témoignages déconcertants que je recevais de plusieurs officiers. Je n’ai jamais reçu rien d’autre que du silence.
Je citais notamment le cas dans une lettre d’un jeune EVAT dans un régiment des troupes de montagne : il s’est engagé à 19 ans, il a fait sa formation initiale et sa formation de spécialité, il sort dans les trois premiers de sa cohorte. Il avait un profil très sportif, bien câblé, le genre qui une tête bien remplie et des bras bien faits, typiquement le genre de jeune que son CDU aurait pu orienter vers les GCM ou l’EMIA [Commando-Montagne ou Ecole d’Officiers]. Sa section a été vaccinée par le SSA : après sa seconde dose, il s’est retrouvé immobilisé pendant plusieurs semaines. Il a développé des symptômes d’embolie pulmonaire, avec des difficultés respiratoires assez graves, qui l’empêchent même de parler sans être essoufflé. Vous savez ce qui lui est arrivé ? Le jeune s’est fait virer, l’armée a artificiellement prolongé sa période probatoire pour pouvoir briser son contrat, au motif qu’il «présentait des contre-indications médicales au métier militaire». Et c’est tout. Voilà. Ce pauvre jeune qui aurait fait un très bon soldat se retrouve dans le civil, avec des poumons détruits irrémédiablement.
Car c’est ce qui est en train de se produire. Des cas comme celui que je viens d’évoquer, il y en a des milliers. Je n’exagère pas. Des milliers de jeunes et de moins jeunes avec des symptômes plus ou moins graves. Cette campagne de vaccination précipitée cause plus d’attrition et de pertes à l’armée que nos 20 dernières années d’OPEX…
Mais nos hommes sont tellement habitués à voir leurs camarades souffrir d’effets secondaires, qu’ils se mettent à cibler le vaccin pour chaque petit problème.
La méfiance et la défiance montent dans certaines unités. L’armée ne communique pas. Le SSA (Service Santé des Armées) ne communique pas. La seule chose que les hommes voient c’est qu’ils doivent se faire vacciner, sinon ils seront traînés dans la boue et virer. Et s’ils se vaccinent, ils voient que certains de leurs amis souffrent de complications. […]
Pour moi, la pandémie de COVID entre exactement dans le champs des CIMIC ou PSYOPS. Pour moi, nous sommes de fait dans une forme de guerre psychologique qui est menée contre la population civile française de façon à lui faire croire :
- qu’elle fait face à une menace grave et existentielle (le virus)
- que le seul moyen d’y faire face et de sacrifier certaines libertés au gouvernement
Et ce constat est autant valable dans l’armée que dans la population civile. Cette façon de faire, ces attaques psychologiques et cet empire du mensonge ne détruisent pas seulement la cohésion des régiments. Ils détruisent la cohésion des familles, la cohésion des couples, la cohésion des entreprises, la cohésion des groupes d’amis… Le gouvernement, par sa politique totalement irresponsable, est en train de semer les germes de la défiance, de la sédition et de la guerre… dans son propre pays. […]
Lieutenant-Colonel Gabrielle : médecin militaire au SSA
[…] Bref, même sans être médecin, il y a un grand nombre de points qui posent sérieusement question dans la gestion de cette crise sanitaire. Et je pense qu’ils mériteraient d’être discutés de façon démocratique. Le fait que le gouvernement passe par la coercition prouve selon moi que le COVID n’est plus une question médicale, c’est devenu une question politique, et seulement politique. Et l’armée (pas plus que la population civile) ne devrait payer le prix de cette folle politique. Ça ne viendrait à l’esprit à personne de rendre le vaccin contre la grippe obligatoire. C’est exactement ce que l’on fait avec le COVID.
Voilà les raisons qui font que j’ai refusé la vaccination. Et voilà les raisons qui font que j’ai décidé, depuis juin dernier, avec l’aide d’un capitaine et de plusieurs auxsan, de ne pas vacciner au sein de l’armée. Ou plutôt, de vacciner ceux qui le souhaitent vraiment, mais de permettre à ceux qui ne le veulent pas d’obtenir un faux.
Ce que je fais est totalement illégal, je sais qu’il y a un risque et je sais que nous finirons probablement pas être découverts ou dénoncés. Cela arrivera. Mais je quitterai l’armée en ayant au moins la conscience tranquille. J’ai la conviction que je protège plus la santé de la troupe en ne les piquant pas plutôt qu’en les piquant. […]
Adjudant-chef Fred, régiment d’infanterie
[…] Certains collègues ont accepté de prendre le vaccin. Beaucoup ont posé des permissions et sont revenus «vaccinés» au régiment, avec des faux certificats. Mais au moins quatre camarades de ma compagnie, deux EVAT, un sergent et un jeune lieutenant sont malgré tout sur la sellette pour avoir refusé de se compromettre tout court. […]
je pense qu’il y a grosso modo au moins 50 % de vaccinés, la plupart par contrainte, pas par conviction. Ensuite, environ 35 % de faux vaccinés, qui ont trouvé un médecin complaisant ou qui ont fait falsifier leur dossier mili grâce à des proches. Et 15 % de dissidents, soit qui résistent vraiment comme les quatre larrons dont je viens de parler, soit qui étaient sur la fin de leur contrat et qui ont préféré se barrer plutôt que de se vacciner. […]
Major CPA Forces spéciales Air
[…]Grosso modo environ 20 sur 80, qui n’étaient pas vaccinés et qui n’avaient pas du tout envie de le faire. J’ai proposé à tous de récupérer des faux certificats. Ce qu’ils ont tous fait. Deux d’entre eux ne pouvaient pas payer le faux, j’ai payé de ma poche. Il y a un seul gars, un sergent, qui refusait absolument de se faire vacciner ou même d’utiliser un faux. Je l’ai prévenu des risques qu’il prenait, il a accepté de quand même monter au carton.
Il n’a pas cédé, je salue infiniment son courage. Aujourd’hui, il a été muté dans un service logistique, de «plieur de chaussettes» comme on dit, une tâche dégradante pour un militaire qui a été formé pour être commando. Cela est temporaire, je pense qu’il sera expulsé discrètement d’ici quelques semaines ou quelques mois maintenant que la vaccination est officiellement obligatoire…[…]
Sous-Lieutenant Clément: ESM de Saint-Cyr
[…] Je ne suis pas vacciné, comme un certain nombre de mes camarades. Nous avons fait des faux pour passer entre les mailles du filet avant septembre. Tout le monde n’a pas cette chance cependant. Certains camarades de l’ESM2 et l’ESM3 ont été pris au dépourvu : les cadres ont prévu une séance de vaccination collective au retour de terrains exigeants ou de stages d’aguerrissement, à des moments ou les bazars étaient peu aptes à résister.
Mais j’ai quand même quelques exemples de ptits co courageux qui résistent courageusement. Ils se prennent une pression pas possible de la part des cadres de l’école. Les cadres nous ont aussi demandé de leur mettre la pression de notre côté… […]
Lieutenant de Vaisseau Marc, FUSCO Fusilliers marins commandos
[…] Je ne suis pas vacciné, comme beaucoup de mes collègues. Pour passer sous les radars j’ai pu bénéficier de l’aide de la femme d’un camarade de l’École Navale, qui travaille au SSA dans un hôpital militaire. En d’autres termes, j’ai un faux passe et un faux certificat de vaccination.
En tant qu’officier, j’ai encouragé tous mes hommes à faire de même. J’ai même eu l’assentiment officieux de deux de mes cadres pour agir de la sorte. Cela est bien sûr totalement illégal. Mais sur le papier, l’intégralité de mon commando est vaccinée. Dans la réalité, je pense qu’on a au grand maximum 30 % de «vrais vaccinés», en tout cas chez les commando-marine. Je parle un peu avec mes camarades des autres commandos ou de divers bâtiments, le schéma est à peu près le même. Il y a un certain nombre de gens qui se font vraiment vacciner, mais une grande partie qui a refusé ou qui fait des faux.
Je crois que globalement le fait que nous appartenions au COS [forces spéciales], nous permet d’avoir un peu moins la pression que les autres militaires ou que les autres professions. La priorité du commandement n’est pas de nous faire fuir. […] Il faut dire que dès le départ, nous les marins avions une preuve assez frappante du fait que le COVID ne présentait pas de danger. Nos camarades du porte-avions Charles de Gaulle se sont retrouvé tous contaminés, dès le début de l’épidémie. 1500 marins dans un espace restreint avec le COVID. Je crois qu’ils ont tous attrapé le COVID. Donc ça nous donne un bon indicateur de la dangerosité du virus : minime. Sur 1500 marins, il y a eut 10 cas de personnes nécessitant une prise en charge médicale, ça veut dire une visite médicale, même pas de la réanimation. Et je crois qu’il y a eut seulement deux cas graves, qui ont tous les deux touchés de vieux camarades avec des comorbidités. L’empirisme est donc formel : chez des jeunes en bonne santé, sportifs, sans comorbidité, le risque est presque inexistant. Voire inexistant. Ce n’est pas les marges statistiques qui viendront invalider cet état de fait.
C’est la raison pour laquelle j’ai refusé de me faire vacciner : ça ne me gêne pas de prendre un vieux vaccin contre le tétanos ou ce genre de choses. […]
Alice, femme de militaire
[…]Les risques qu’il prend lors d’un saut ou d’une OPEX, il le fait par choix, par pure volonté. Là, c’est tout l’inverse, il avait l’impression d’abdiquer sa liberté.
Mais je sais que pour lui, ça va rester comme une marque, comme une blessure. Comme le tatouage d’un esclave. Je le connais assez pour savoir qu’il est capable de vivre avec, mais qu’il tiendra parole et qu’un jour il aura sa revanche, quelque soit la forme. J’ai déjà vu des vidéos de mon mari avec son stick [unité] au stand de tir, et je me suis dit «Purée, n’aimerai pas être la femme du terroriste malien qui va se retrouver face à mon mari». Aujourd’hui, je me dis «Purée, je n’aimerai pas être la femme de ces hommes qui ont pris ces décisions et qui ont mis mon mari en colère».
Conclusion de Gallia Daily
[…] Le fait que notre gouvernement et nos médias fassent un blackout complet sur le mouvement de défiance qui agite l’armée est problématique. Les Français ont le droit et ont le besoin de savoir quel est le sentiment au sein de leur armée. […]
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